Blind Sculpture

Au delà de l’aspect formel, Blind Sculpture se déploie comme une métaphore d’un espace social. Les formes, les individus, véhicules de champs de références très diverses, cohabitent dans un processus de recomposition constante où tout s’agence pour créer du commun. Chaque élément est abordé dans les liens qu’il établit avec les autres. Les formes s’agrègent, tout comme les références et les subjectivités.

Blind Sculpture est une œuvre composite avec dans l’espace d’exposition une forme « balise » ainsi qu’un dispositif mobile audiovisuel. Un système de localisation tridimensionnelle intégré permet de percevoir les géométries cachées de formes digitales. Le spectateur, muni d’une tablette et d’un casque audio se déplace dans un environnement de réalité mixte où scène digitale et “réelle” sont parfaitement imbriquées.

Cette œuvre hybride basée sur des scans tridimensionnels est une sculpture postdigitale composée d’une forme présente de manière constante et d’autres qui semblent toujours cheminées vers elle. Elle s’inscrit dans l’espace et la temporalité de l’exposition au fil du déplacement du spectateur, rythmée par un récit entre descriptions formelles et subjectivités mêlées.

Différentes qualités d’expériences se superposent dans le même espace, jouant de notre faculté à rendre présent ce que nous vivons. Un sentiment de synchronicité “spatiale” nous fait percevoir cette double scène (physique et digitale) dans l’instant.

Au delà de l’aspect formel, Blind Sculpture se déploie comme une métaphore d’un espace social. Les formes, les individus, véhicules de champs de références très diverses, cohabitent dans un processus de recomposition constante où tout s’agence pour créer du commun. Chaque élément est abordé dans les liens qu’il établit avec les autres. Les formes s’agrègent, tout comme les références et les subjectivités.

Blind Sculpture est une œuvre composite avec dans l’espace d’exposition une forme « balise » ainsi qu’un dispositif mobile audiovisuel. Un système de localisation tridimensionnelle intégré permet de percevoir les géométries cachées de formes digitales. Le spectateur, muni d’une tablette et d’un casque audio se déplace dans un environnement de réalité mixte où scène digitale et “réelle” sont parfaitement imbriquées.

Cette œuvre hybride basée sur des scans tridimensionnels est une sculpture postdigitale composée d’une forme présente de manière constante et d’autres qui semblent toujours cheminées vers elle. Elle s’inscrit dans l’espace et la temporalité de l’exposition au fil du déplacement du spectateur, rythmée par un récit entre descriptions formelles et subjectivités mêlées.

Différentes qualités d’expériences se superposent dans le même espace, jouant de notre faculté à rendre présent ce que nous vivons. Un sentiment de synchronicité “spatiale” nous fait percevoir cette double scène (physique et digitale) dans l’instant.

Auteur

Marie Lelouche

Producteur

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Chercheurs associés - Contribution

Synopsis

On nous a proposé un écran mobile, sans guide, sans manuel, qui semble verrouillé en mode enregistrement. Alors nous avançons avec un sentiment d’incertitude face à ce qui nous attend ; mais peu importe. L’expérience sera sûrement instinctive ou du moins nous apparaîtra assez naturelle.
Là, devant nous, un objet blanc, volume posé à même le sol. Nous commençons à l’observer au travers de ce petit écran. Alors que nous le tenons fermement, s’en échappe une voix qui sonne aux creux de nos mains. Elles portent un récit qu’on a du mal à localiser. Et il y a une autre chose; une image, un volume qui se déplace. Il flotte en direction de la forme échouée. Il n’est pas seul et vient maintenant s’imbriquer, s’agréger aux autres. Ils suspendent tous leur vol dans cette forme, blanche, centrale, d’une géométrie assez familière. ─ Nous contournons cette masse à taille humaine, échouée comme un bloc à la surface incertaine. Nous faisons le tour de ces éléments agrégés aux couleurs photographiques. ─ Marcher, revenir en arrière pour situer les morceaux, réexaminer les endroits de leurs imbrications. ─ Nous sommes sur la surface plane de l’écran, dans l’espace filmé de l’exposition, là où tout s’assemble, se superpose, là où nos sens semi-guidés cherchent des repères. Nous sommes en perpétuelle recomposition, entre ces volumes, conscients que dans les espaces lacunaires de la proposition se trouve notre place. Après quelques minutes, l’écran laisse place à un sentiment de présence ; la sculpture semble toujours là, même si elle ne se donne plus à voir.

Liste des présentations de l'oeuvre

Panorama 19 – Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains, du 23 septembre au 31 décembre 2017

Références / Publications

Master Scènes et Images Numériques, Extrait Interview Marie Lelouche – Blind Sculpture par Clarisse Bardiot, 2017

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